Pur défenseur stéphanois, Loris Néry a quitté les Verts de force cet été pour rejoindre Valenciennes. Le latéral ne faisait clairement plus partie des plans de Christophe Galtier, malgré des débuts prometteurs et un statut d’international espoir. Vendu pour 800.000 euros, Néry est en train de réussir ses débuts avec Valenciennes, où il s’impose doucement. S’il savoure ces débuts réussis le natif de Saint-Etienne regrette tout de même l’attitude des dirigeants et du staff technique de l’ASSE, qui n’ont pas été très réglo pour lui.
« C’est difficile de garder le cap, de continuer à s’entraîner sérieusement sachant qu’on est au placard. On se dit qu’on fait un métier qu’on aime, qu’il y a des situations qui sont bien pires que la nôtre. Je respecte la décision des dirigeants du club, ils ont fait un choix, j’ai fait le mien. Là où je me sens un peu trahi, c’est dans la communication. Moi, je n’ai pas fait du tout d’interview. Je n’ai rien dit sur Saint-Etienne parce que je n’avais pas la volonté de mettre en cause le club, et eux ils m’ont tiré dessus. On a eu des propos sur moi qui étaient complètement faux. Par exemple, qu’à l’entraînement, je ne m’investissais pas, que je me la racontais. Je ne suis pas du tout comme ça, les gens qui me connaissent le savent. Cette image qui a été donnée de moi, ça m’a fait chier. Saint-Etienne était mon club de cœur, c’était quinze ans de ma vie », a déploré, dans L’Equipe, un Loris Néry qui paradoxalement manque à l’effectif stéphanois actuellement, puisqu’aucun arrière droit n’est disponible.