L'éventuelle descente de Saint-Étienne provoque des angoisses terribles chez les supporters des Verts. Mais il n'y a pas qu'eux qui tremblent avant les deux derniers matchs de la saison régulière de Ligue 1.
L’AS Saint-Étienne jouera ce samedi soir à huis clos son dernier match de la saison régulière de Ligue 1 contre le Stade de Reims, mais pourrait encore devoir jouer une rencontre dans le Chaudron avant de prendre des vacances. En effet, les Verts sont actuellement à la 18e place du classement, synonyme d’un barrage contre le vainqueur des barrages en Ligue 2. Les Stéphanois ont l’occasion de revenir sur Lorient, en cas de victoire contre Reims et de défaite des Merlus à Bordeaux, mais pour cela ils devront se passer de leurs supporters, Geoffroy-Guichard étant à huis clos suite au déluge pyrotechnique contre Monaco. Si du côté du Chaudron on tremble, l’économie locale retient également son souffle, et notamment ceux qui font des affaires lors des soirs de match. Car même si la passion habite toujours autant le Peuple Vert, une descente en Ligue 2 aura un impact considérable, notamment pour les bars et restaurants stéphanois. Ces derniers sont déjà en apnée.
« L’ASSE en Ligue 2, ça va être une catastrophe »
Le quotidien Le Progrès a notamment rencontré le patron de la future brasserie qui doit s’installer dans le stade Geoffroy-Guichard à la reprise de la saison en Ligue 1 ou en Ligue 2. « On doit ouvrir en début de saison de Ligue 1. Ce serait ballot de lancer la brasse en L2… En L1, il y a de belles affiches, ça brasse beaucoup de monde avec des matchs importants. C’est une question de sentiment. Si le foot est morose, les Stéphanois sont moroses », explique, dans le média régional Grégory Descot. Autre salle, mais même ambiance, du côté d’un restaurant proche du Chaudron on craint déjà le pire en cas de relégation en Ligue 2. « Si on va en Ligue 2, ça va être une catastrophe. Une journée de match, pour nos chiffres, ce n’est pas négligeable. Si on descend, le personnel sera réduit. Les fournisseurs font grise mine aussi, faut dire qu’il y a beaucoup de bières qui sont consommées les soirs de match », prévient le patron du Camarguais. Pascal Dupraz et ses joueurs ont donc une responsabilité qui dépasse le simple football, mais cela ils le savent bien.