L’ASSE pensait bien pouvoir repartir d’Ajaccio avec les trois points de la victoire après l’ouverture du score de Sinama-Pongolle à la 72e, mais si les Corses parvenaient à égaliser, c’est surtout l’attitude des joueurs et de l’arbitre que contestaient les Verts, à l’image de Faouzi Ghoulam, un brin décontenancé par les événements.
« Pour nous les défenseurs, c’était un match vraiment difficile. On ne pouvait pas trop aller chercher les attaquants adverses. A peine on les touchait, ils tombaient et l’arbitre sifflait faute. Parfois, on ne les touchait même pas et il sifflait quand même. Il suffisait d’un tacle un peu appuyé et que le public crie. On ne savait plus quoi faire, explique le défenseur de l’AS Saint-Etienne, même si Christophe Galtier a tenté de rectifier le tir. A la mi-temps, le coach nous a dit de ne pas être au contact. Comme Ajaccio est une équipe forte sur les coups de pied arrêtés, avec des bons joueurs de tête, l’arbitre nous a mis en difficulté. Les Ajacciens ne jouaient que sur ça pour avoir des opportunités devant le but. A un moment, ça a fini par payer. L’arbitre les a avantagés sur leur point fort. »