L’ASSE corrigée par l’OM, le coupable se dénonce

L’ASSE corrigée par l’OM, le coupable se dénonce

Encore marqué par la correction subie à Marseille (5-1) samedi dernier, Eirik Horneland ne s’est pas caché. L’entraîneur de l’AS Saint-Etienne a totalement assumé ses responsabilités.

La bonne impression laissée pour ses débuts n’a pas duré. Nommé en décembre dernier, Eirik Horneland semble se heurter aux mêmes obstacles que son prédécesseur Olivier Dall’Oglio. L’entraîneur de l’AS Saint-Etienne, ambitieux dans sa philosophie de jeu, n’a sans doute pas les joueurs adaptés pour mettre ses idées en place. Et pour ne rien arranger, le Norvégien se trompe dans ses choix. C’est du moins sa propre analyse quelques jours après la déroute face à l’Olympique de Marseille.

« Je pense que nos 25 premières minutes ont été bonnes, a estimé Eirik Horneland devant les médias. On a essayé de rester en bloc face à cette équipe qui était vraiment très forte. Ensuite, ils ont inscrit ce but vraiment venu d'ailleurs, incroyable (d’Amine Gouiri), qui les a fait passer devant au score. Quand on est mené par une équipe de ce niveau-là, c'est assez difficile. Nos 15 dernières minutes ont été assez dures parce que Marseille a vraiment gagné en confiance à ce moment-là. »

« A la mi-temps, on a essayé de changer quelque chose. De garder un peu plus la possession du ballon pour moins souffrir face à Marseille, a révélé le technicien qui avait remplacé Augustine Boakye par Irvin Cardona après 45 minutes. Les ajustements que j'ai pu faire à la pause n'ont pas été assez bons. On a manqué de structures. Je prends la responsabilité de ces changements qui n'ont pas été efficaces. On a aussi eu ce pénalty qui est arrivé assez tôt. On est une équipe qui a beaucoup souffert là-dessus depuis le début de la saison. »

Horneland protège ses joueurs

« Quand on se retrouve en position de difficulté sur le terrain, parfois on rate certaines choses très simples, on se met dans des difficultés tout seul. Ça nous renvoie un peu à nos périodes difficiles. C'est là où on voit qu'on manque un petit peu de stabilité pour garder la tête froide dans ces moments qui sont un peu chauds. Mais je prends vraiment la responsabilité de ce qui s'est passé sur cette deuxième période. Je ne suis pas content de mes changements », a assumé le coach des Verts avant la réception d’Angers samedi.