C’est un système assez répandu en Europe, beaucoup moins en France. Au Real Madrid ou au FC Barcelone en Espagne, des milliers de supporters (les socios) peuvent investir dans leur club, ce qui leur donne un droit de regard sur la gestion financière, à l’image de la plainte contre l’ancien président Sandro Rosell au Barça dans l’affaire Neymar. Un phénomène qui inspire les dirigeants de l’AS Saint-Etienne, lesquels espèrent trouver des supporters des Verts dans toute la France afin de consolider l’avenir du club stéphanois.
« Aujourd’hui, l’ASSE appartient à Roland (Romeyer) et à moi à travers deux sociétés, a souligné le président Bernard Caïazzo dans But ! Saint-Etienne. Moi, j’ai 60 ans et Roland en a 68. Qu’est-ce qui se passe dans dix, quinze ou vingt ans ? Personne n’est éternel ! Donc il faut chercher à assurer la pérennité du club. Une fois que cette entité atteint les 100 000 personnes, on peut faire que celle-ci s’intègre au club. Aujourd’hui, nous en sommes encore au stade de l’idée, du projet. Comme en Allemagne, l’idée est que les supporters puissent bénéficier d’un minimum de 51% du capital du club. Et je parle d’un minimum. » De quoi faire de l’ASSE un club encore plus populaire…