Le maire de Saint-Étienne et différents élus locaux ont été très clairs après le report du match ASSE-Evian TG pour cause de terrain gelé, il était hors de question que les collectivités prennent en charge l’installation d’un système de chauffage de la pelouse et la bâche qui va avec. Forts de ce constat, les dirigeants stéphanois ont annoncé ce mercredi que le club allait mettre la main à la poche, faute d’une autre solution.
« Aujourd’hui encore, le maire de Saint-Étienne nous a confirmé sa décision prise il y a deux ans de ne plus chauffer la pelouse du stade Geoffroy-Guichard. Dans ces conditions, l’ASSE prendra en charge, si les températures le réclament, les frais de chauffage afin de rendre la pelouse praticable jusqu’à, je l’espère, l’investissement en 2015 dans un chauffage intégré à la pelouse. Lors de la prochaine intersaison, l’ASSE va d’ailleurs se doter d’une pelouse chauffante au centre de formation de L’Etrat. Nous montrerons ainsi l’exemple », a expliqué Roland Romeyer en conférence de presse, tout cela pour un prix tournant autour de 0,6ME. De son côté, Bernard Caïazzo a lui précisé que s’il s’entendait bien avec le maire de la cité, il estimait quand même qu’il était dommage que l’on en arrive là. « Nous avons des bonnes relations avec Maurice Vincent, maire de Saint-Étienne et Président de Saint-Étienne Métropole. Il aime le football. Ceci dit, nous devons veiller à notre image générale. Être dans l’obligation au 21e siècle, de reporter un match alors que les conditions météo sont loin d’être extrêmes, ce n’est ni bon pour l’image du club, ni pour celle de la ville et des Stéphanois. Toutes les parties doivent travailler en bonne intelligence. Nous devons prendre en compte le fait que la LFP n’acceptera plus d’avancer les matches à 15 heures comme ce fut le cas face à Reims car elle a des obligations contractuelles avec ses diffuseurs télés », a prévenu le président du comité de surveillance de l’ASSE.