Prévu samedi, le 32e de finale de Coupe de France entre Cannes et l’ASSE a été reporté à dimanche, puis il a été de nouveau décalé cette fois au 14 janvier. Du côté du club de la Côte d’Azur, si on est bien conscient que la rencontre ne pouvait pas se jouer samedi, on estime que les officiels ont cédé aux responsables de l’AS Saint-Etienne 24 heures plus tard, car la météo était clairement meilleure et le terrain un peu plus praticable. Et selon le directeur général de l’AS Cannes, qui l’a confié au Progrès, les Verts auraient mis tout leur poids dans la balance.
« Quand on voit le soleil qu’il fait, l’arbitre aurait pu reporter sa décision et attendre un peu pour essayer de se donner un maximum de chances. On dirait qu’il avait décidé que le match ne se jouerait pas aujourd’hui. Il est revenu à 15h, mais j’ai l’impression que sa décision était déjà prise d’avance. J’espère qu’il n’a pas été influencé par Saint-Etienne qui ne voulait pas jouer ce match. Ils nous l’ont dit dimanche matin. Ils nous ont même menacés de ne pas venir du tout et de déclarer forfait », explique Xavier Nielsen, DG de l’AS Cannes. Du côté des joueurs du club azuréen, on est très étonné de la décision de report au 14 janvier, et on pense trouver un supplément de motivation dans cette décision. « Le terrain était jouable. Mais on sait qu’ils veulent protéger les joueurs de L1. Les Stéphanois ont joué leur carte, ils ont réussi. On se dit que si cela avait été une autre équipe en face, le match aurait sans doute eu lieu. Cela nous donnera encore plus de hargne pour le 14 », a prévenu Mickaël Cerielo, un défenseur cannois.