Menée par la Ligue de Football Professionnel, la bataille contre les différentes taxes et charges qui pèsent sur le foot français semble reprendre un peu de vigueur. Souvent au premier plan dans ce combat, Bernard Caïazzo ne manque pas de souligner que cette taxation qui dure depuis plusieurs années a eu des effets violents pour les clubs et le président du conseil de surveillance de l’AS Saint-Etienne de citer, dans le Progrès, l’exemple des Verts. Pour lui, sans cette lourde imposition, l’ASSE aurait eu la possibilité de garder ses stars.
« Le football français est un football de mécénat. Je ne me bats pas uniquement pour Saint-Etienne mais pour expliquer la situation économique de notre football. On ne peut continuer avec un football autant matraqué fiscalement et socialement. Le Real ou le Bayern ont un montant de charges sociales inférieur à celui d’un club de National. Ce n’est pas une question de droite ou de gauche mais de savoir si on veut ou non soutenir le football. Si, depuis 2010, il n’y avait pas eu l’augmentation des charges, nous n’aurions pas eu besoin de vendre Guilavogui, Aubameyang ou Ghoulam et pour remonter plus loin Matuidi, Payet », constate le dirigeant stéphanois qui en appelle à des états généraux du football français avec le gouvernement. Pas sûr qu’actuellement cela soit la priorité des priorités pour Manuel Valls et ses ministres.