L'ASSE a été volée à Lens, l'aveu tardif des arbitres

L'ASSE a été volée à Lens, l'aveu tardif des arbitres

L'AS Saint-Etienne est revenu avec une défaite lourde de conséquence de son déplacement à Lens. Mais les arbitres ont reconnu que les Verts avaient été victimes d'une erreur assez incroyable en fin de match. 

Lancés dans une opération maintien qui ressemble de plus en plus à une mission impossible, les Verts n'ont rien ramené dimanche d'une rencontre qu'ils ont ratée à Lens. Si l'ASSE a obtenu, et raté, un penalty en fin de première période, c'est une séquence en fin de match qui a provoqué une énorme polémique. Sur un geste spectaculaire, et hors de contrôle, de Hamzat Ojediran sur Ibrahima Wadji, l'attaquant stéphanois, l'arbitre a décidé que le joueur lensois ne méritait aucune sanction, si ce n'est un jaune, alors clairement qu'il méritait un rouge, puisqu'il a touché son adversaire à la tête. Et même si cela relève d'une action ratée plus que d'une réelle volonté de faire mal, Monsieur Lissorgue, arbitre de la rencontre, devait expulser Ojediran à la 87e, ce que la direction technique de l'arbitrage a reconnu en ne trouvant pas d'excuse à cette mauvaise décision de l'arbitre de ce Lens-ASSE.

L'ASSE devait finir à 11 contre 10 face à Lens

Bien évidemment, cela ne changera rien au score final, car même si Lens s'était retrouvé à dix, il ne restait plus que quelques minutes à jouer, mais les Verts peuvent quand même en vouloir à l'arbitre. Car la DTA, revenant sur cette action, estime qu'une erreur grossière a été commise à Lens. « Après avoir touché le ballon, le pied du joueur lensois vient heurter directement le visage du joueur adverse qui tombe au sol. L’arbitre perçoit le contact et siffle la faute en adressant un avertissement au fautif pour comportement antisportif. L’arbitre vidéo vérifie alors cette décision sans conclure à une erreur manifeste de lecture de la part de l’arbitre. La décision finale est clairement erronée car le geste du joueur lensois n°15, réalisé de façon non maîtrisée, à une hauteur inconsidérée par rapport à la proximité de la tête du joueur stéphanois et avec un contact direct de la semelle sur le visage de l’adversaire, met clairement en danger l’intégrité physique de ce dernier. Un recours à l’assistance vidéo en bord de terrain était attendu dans cette situation afin d’exclure le joueur fautif pour une faute grossière », a indiqué la direction des arbitres français.