Engagé lors du dernier mercato par l'AS Saint-Etienne, alors qu'il avait été laissé libre par Tottenham six mois avant, Benoît Assou-Ekotto a retrouvé la Ligue 1 qu'il avait quittée en 2006 après son départ de Lens pour les Spurs. Habitué aux ambiances populaires du Nord, le défenseur camerounais des Verts avoue quand même avoir été épaté par la manière dont les choses se passent à l'ASSE, et notamment l'ambiance dans et autour du club stéphanois.
« L’ASSE, c’est un club familial, quelque chose que je n’avais pas en Angleterre. Quand je suis arrivé, on a fait un barbecue avec tous les joueurs de l’effectif, avec les épouses et les enfants. Ici, c’est normal. Je ne l’ai pas fait une fois en neuf ans à Tottenham ! Et puis, forcément, le public. Je l’ai connu un peu à Lens, une région similaire à celle-ci, d’un point de vue sociologique et humain. Le monde aux entraînements, ça m’a marqué. J’ai dit à mes coéquipiers : ’40 degrés, et il y a du monde pour nous voir nous entraîner ?’. On m’a répondu ‘ne t’inquiète pas, ils seront là quand il fera -5 aussi !’. Au final, tout ici est un agréable changement dans ma carrière », explique, dans Le Progrès, Benoît Assou-Ekotto, qui découvrira dimanche prochain l’ambiance du derby face à l’Olympique Lyonnais. Mais ça il connaît déjà, les nombreux derbys londoniens étant plutôt du genre explosif aussi.