Repoussé sur le banc au profit de Jody Viviani, le gardien des Verts, qui a retrouvé sa place chez les Verts, se concentre sur 2009.
A l’heure de tirer le bilan de l’année 2008, Jérémie Janot pourrait presque se braquer. Les résultats en dents de scie de l’AS Saint-Etienne, cinquième la saison passée mais relégable pendant un bon moment cet automne, et sa situation individuelle pèsent sur sa réflexion. « Je n’ai pas trop joué en 2008, c’est pourquoi je n’ai pas envie de tirer un bilan personnel. C’est vraiment une année que je souhaite oublier. Il y a eu cette blessure à l’épaule qui a remis en cause beaucoup de choses. Cela m’a fait travailler, ce n’est pas un problème. J’ai cravaché pour revenir, mais maintenant je sais que rien n’est jamais acquis. J’étais vigilant, je le suis désormais deux fois plus, assure dans les colonnes du Progrès le portier d’origine nordiste, qui avait vu Jody Viviani être titularisé par Laurent Roussey à son retour de blessure, avant de bénéficier de la confiance d’Alain Perrin. Il est difficile de revenir, d’enchaîner les matchs après une telle blessure. L’épaule pour un gardien, c’est comme le genou pour le joueur de champ (…) Mentalement, je suis costaud. Ce qui m’a le plus embêté, c’est qu’on a balayé en quatre mois les treize années et demie que j’avais passées à l’ASSE. Ce fut dur à avaler. Mais comme on dit ce qui ne tue pas rend plus fort… Je suis toujours là et j’espère pouvoir le démontrer en 2009. »