Ancien co-propriétaire de l'AS Saint-Etienne, Bernard Caïazzo a totalement coupé avec les Verts et il s'éclate dans un nouveau pays désormais.
Il y a sept mois, l’AS Saint-Etienne changeait de mains et rejoignait le groupe canadien Kilmer Sports. Une nouvelle ère pour le club du Forez, qui appartenait avant cela principalement à deux hommes : Roland Romeyer et Bernardo Caïzzo. Si le premier cité était toujours très proche du club et aux commandes, le second avait de longue date déserté les travées du Chaudron. Installé en Asie pendant le Covid, puis dans le Golfe Arabique, l’homme d’affaire de 70 ans est désormais parti vivre au Brésil, où il a acheté une maison pour un demi-million d'euros. Du côté de Fortaleza, il s’affaire avec des clubs locaux, affichant une passion intacte pour le football. Caïazzo habite désormais à temps plein dans l’état du Ceara, et suit de près les performances de plusieurs clubs des environs.
Il prend son pied au Brésil
💚 Aux membres de la grande famille du Peuple Vert...
— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) January 1, 2025
Bonne année 2025 à nous tous ! ✨ pic.twitter.com/lOhWbfZNMH
Depuis la vente, il a totalement coupé avec les Verts même s’il suit de près les performances de son ancienne équipe. Dans les colonnes de L’Equipe, il se confie sur sa nouvelle vie, et s’avoue ravi d’avoir coupé avec l’ASSE, qui lui a valu tant d’émotions et de stress. Désormais dernière lui. « L'âge vous affaiblissant sur le plan émotionnel, la descente en Ligue 2 de l'AS Saint-Étienne (en 2022) a été une punition terrible », a expliqué celui qui est toujours président de l’association citoyenne Coeur Vert. « J'assiste à deux ou trois matches par semaine (à Fortaleza). C'est dingue de voir que tout le monde, femmes comme enfants, porte le maillot de son club dans un stade. Je suis le plus heureux du monde, car je vis désormais le plaisir du football sans stress », a livré celui qui ne se reconnait plus dans le football moderne, et savoure donc pleinement la vente de l’ASSE et le fait de pouvoir suivre sans stress les matchs dans son nouveau pays d’adoption.