Après un début de saison difficile, l’AS Saint-Etienne a pris la décision de se séparer d’Olivier Dall’Oglio pour prendre Eirik Horneland à la place. Les statistiques prouvent que le choix n’a pas forcément été très judicieux.
A l’heure où Saint-Etienne joue encore une fois sa survie en Ligue 1, il ne serait pas forcément très pertinent pour qui que ce soit au club de nourrir des regrets. Pour autant, quand on compare les statistiques des Verts lorsqu’ils étaient encore entrainés par Olivier Dall’Oglio et celles d’aujourd’hui sous le commandement d’Eirik Horneland, il y a de quoi en avoir. Le 14 décembre 2024, le natif d’Alès était démis de ses fonctions après une défaite à Toulouse. L’ASSE était alors à la place de barragiste avec 13 points. Plusieurs mois plus tard et le travail d’Eirik Horneland pouvant légitimement être décortiqué, Sainté est avant-dernier. Force est donc de constater que le choix de la direction, porté sur l’entraineur norvégien, n’est pour l’heure pas probant. Les statistiques prouvent en effet que Saint-Etienne ne fait pas mieux depuis le changement d’entraineur.
De Dall’Oglio à Horneland, les Verts n’ont rien gagné
ASSE : Le maintien c'est mort, le Peuple Vert lâche prise https://t.co/NKa1ksCx7d pic.twitter.com/6VpJM1v2KL
— Foot01.com (@Foot01_com) April 9, 2025
En changeant d’entraineur à la mi-saison, les dirigeants de l’AS Saint-Etienne voulaient certainement créer un électrochoc et éviter d’avoir à jouer le maintien le restant de la saison. Après 13 matchs passés sur le banc, Eirik Horneland est parvenu à faire pire que son prédécesseur. Comme l’indique EVECT dans un tableau comparatif, l’actuel coach des Verts possède une moyenne de points par match plus faible que son prédécesseur, avec 0.77, contre 0.87 pour Olivier Dall’Oglio. Le bilan n’est clairement pas fameux pour celui qui n’a remporté que 2 matchs de Ligue 1 depuis son arrivée, contre 4 pour ODO avant son licenciement.
Pour ressortir une note positive, on peut toutefois accorder à Eirik Horneland son travail tactique qui a permis aux Verts de montrer un tout autre visage. Depuis qu’il est là, Sainté marque en moyenne 1.23 but par match, contre 0.8 sous Dall’Oglio. Toutefois, un seul point n’a pas du tout changé : la fébrilité criante de la défense stéphanoise. Que ce soit l’entraineur norvégien ou son prédécesseur, tous deux ont une moyenne de 2.3 buts encaissés par match cette saison. En clair, la priorité aurait probablement été de recruter des défenseurs l’hiver dernier. Chose que n’a pas réussi à faire la direction.