Le milieu de terrain de l’ASSE, relancé depuis l’arrivée d’Alain Perrin, se veut confiant quant à l’avenir des Verts.
Yohan Hautcoeur est l’un des symboles du renouveau de l’AS Saint-Etienne, victorieuse dimanche à Nancy (1-2) après avoir déjà ramené un bon match nul (1-1) de Bruges en Coupe UEFA trois jours plus tôt. « Depuis que je suis à l’ASSE, je n’ai jamais pu aligner deux matchs d’affilée comme titulaire. Sous l’ère Hasek, ce n’était pas évident. Roussey m’a sorti de son chapeau contre Rennes et Marseille, au moment de l’ultimatum qui lui avait été fixé. Je ne sais pas pourquoi. J’ai essayé de lui rendre la confiance qu’il m’avait donnée même si le mois d’avant, j’étais un peu à la cave. J’ai vécu une longue traversée du désert. Aujourd’hui, le coach me fait confiance, explique, dans les colonnes du Progrès, l’ancien milieu du Mans et de Lorient, qui n’hésite pas à parler d’ « effet Alain Perrin ». Il suffit de venir un peu à l’entraînement. Ça envoie quand même. A travers les séances, on sent qu’une autre direction a été prise (…) Le projet de jeu est là, il y a une base. C’est intéressant et ça paye. On n’a pas le droit d’être là ù nous sommes. Il y a eu une prise de conscience individuelle et collective. J’espère qu’on va s’en sortir. Il faut qu’on enraye cette spirale négative, qu’on entre dans une nouvelle dynamique. Contre Le Havre, samedi, c’est trois points ! »