Plutôt actif sur ce marché des transferts, l’AS Saint-Etienne a néanmoins manqué son grand objectif en ne recrutant pas d’avant-centre, avec notamment un échec pour Diego Costa.
Les Verts se sont fait griller pour Jean-Philippe Mateta, puisque Crystal Palace a levé son option d’achat de 11 millions d’euros avant même la fin de la saison. Ils ont aussi perdu le dossier Robert Béric, qui a avancé doucement avant d’accélérer uniquement quand le Slovène avait trouvé un point de chute en Chine. De même pour Bafetimbi Gomis, qui adore l'ASSE, mais n’a jamais eu l’intention de revenir alors qu’il avait une offre du Galatasaray. Résultat, c’est un fiasco à ce niveau alors que l’attaque des Verts peine à trouver un leader. Cela aurait pu être Diego Costa, l’attaquant espagnol passé par l’Atlético de Madrid ou encore Chelsea, et qui se retrouvait sans club. A 33 ans, l’Espagnol d’origine brésilienne venait de résilier à l’Atlético Mineiro et se cherchait donc un point de chute. Mais comme il le confie dans L’Equipe, Loïc Perrin a eu quelques surprises quand il a fallu discuter concrètement de son arrivée.
On a la pire cellule de recrutement d’Europe, comment tu peux refuser Diego Costa. Comment c’est possible, c’est une grande blague… Tu l’avait ton serial buteur, le leader de ton attaque, ton grand joueur qui a de la gueule…
— 𝗚𝗼𝘂𝗿𝗻𝗶𝘀𝘁𝗲 💚🇸🇳 (@Gourniste) January 29, 2022
Comment c’est possible Loïc, pourquoi ???? pic.twitter.com/46CoGyRrVj
« On a eu des infos par pas mal d'intermédiaires. Ils nous l'ont proposé pour 100 000 euros brut par mois. Un proche connaissait son frère, que j'ai eu en direct. Ce n'était pas les vrais chiffres. C'était deux fois plus, avec une prime de maintien. Comme il avait déjà une offre écrite d'un autre club, on n'est pas allés plus loin. Ce n'est pas évident de ramener une vraie star dans un vestiaire. Il faut aussi veiller à son équilibre. Au-delà de l'aspect sportif, il aurait fallu analyser tout cela », a livré celui qui est désormais coordinateur sportif de l’ASSE, et aurait du débourser deux primes de 200.000 euros, pour la signature et l’éventuel maintien, en plus d’un salaire d’un million d’euros pour cinq mois de présence. Pour un joueur pas forcément opérationnel tout de suite, cela risquait de faire imploser le vestiaire aux yeux de l’ancien capitaine des Verts.