Pour le co-président stéphanois, en retrait ces derniers temps, l’affaire Villeneuve ou les déclarations de RLD à Marseille ne sont pas spécialement une bonne chose.
Après avoir renouvelé l’organigramme de l’ASSE en fin d’année 2008, Bernard Caïazzo entend désormais prendre le recul nécessaire à ses fonctions de co-président de l’ASSE. Pour le dirigeant stéphanois, c’est une question de logique et de respect envers les nouveaux responsables du secteur sportif que sont Vincent Tong Cuong, Alain Perrin et Damien Comolli. « Cela signifie que nous n’avons pas à être tout le temps dans le vestiaire. Personnellement, j’ai aussi des contraintes professionnelles et familiales mais c’est moi qui ai présenté les vœux à nos partenaires et aux membres du club. Je serai aussi à Lyon, Paris et Athènes », prévient Bernard Caïazzo, qui ne souhaite pas que son engagement envers l’ASSE soit remis en cause, mais profite de sa nouvelle attitude pour se montrer un brin moralisateur envers ses collègues.
« Je pense franchement qu’on entend trop les dirigeants. Ce ne sont pas eux qui sont sur le terrain ou même recrutent. Il faut laisser bosser ceux auxquels on a confié des responsabilités. Être toujours derrière donnerait l’impression de les surveiller. Si on applique notre philosophie, on leur laisse les rênes », explique dans Le Progrès le patron des Verts.