Les connaisseurs les plus pointus de l’histoire de l’Olympique de Marseille n’ont probablement pas oublié que pendant une semaine, Bernard Caïazzo a été présenté comme le successeur de Bernard Tapie à la tête du club dans la foulée de la victoire en Ligue des champions et de l’affaire VA-OM. A l’époque, Tapie avait proposé à Caïazzo de reprendre le club phocéen afin d’assécher les millions d’euros perdus par ce dernier, qui travaillait avec Marseille. Le deal avait été proche, avant que l’actuel dirigeant des Verts finisse par renoncer.
« Ma société était la régie pub de l'OM. C'était un client. J'ai vécu des grands moments de foot. Le 26 mai 1993, j'ai amené un millier de VIP à Munich. On avait réservé une grande auberge. La fête a été extraordinaire ! C'était rare et magnifique. C'est à cette époque que j'ai fréquenté Didier Deschamps et Jean-Pierre Bernès. On était tous au paradis. On ne se doutait pas qu'on descendrait en enfer peu de temps après, reconnaît sur le site MediaFootMarseille, le président du directoire de l’AS Saint-Étienne, qui avait fait les comptes avant de jeter l'éponge. J'ai été patron de l'OM médiatiquement, mais pas juridiquement. L'OM me devait beaucoup d'argent et on m'a proposé de reprendre le club. Mais après un audit, ce n'était pas réalisable. » Et en 2004, après bien des difficultés, Bernard Caïazzo devenait le 17e président de l’histoire de l’AS Saint-Étienne.