L’affaire des banderoles du match ASSE-PSG est loin d’être terminée, et elle n’a même pratiquement pas commencé en ce qui concerne son traitement disciplinaire.
Lors du match du 31 janvier dernier, de nombreuses banderoles avaient été brandies par les supporters stéphanois. La plupart critiquait la politique du club de la capitale à l’égard de ses plus anciens supporters, certaines avec humour, mais d’autres ont eu du mal à passer, comme l’utilisation du « Pray For Paris » ou des références à « l’argent sale » du Qatar. Les dirigeants stéphanois ont été convoqués pour s’expliquer à ce sujet, mais cette décision de la commission de discipline a énervé le PSG, qui regrette que le dossier n’ait pas été mis en instruction.
De plus, le champion de France ne croit pas du tout en la thèse stéphanoise des failles dans la sécurité, et estime que ces banderoles étaient connues de la direction, et approuvées. La non-exploitation des vidéos de surveillance, l’absence de communication de l’ASSE sur l’enquête interne annoncée et la présence sur le terrain d’un avocat spécialisé dans les droits des supporters font penser au PSG que les Verts tentent de noyer le poisson, et que la commission de discipline est en train de mordre à l’hameçon…