Deux jours après les révélations sur des incidents ayant éclaté au centre de formation de l'AS Saint-Etienne, l'enquête a déjà avancé.
Du côté de Roland Romeyer et Bernard Caïazzo on a décide de réagir vite et fort après que des jeunes du centre de formation de l’ASSE se soient plaints d’avoir été frappés par des coéquipiers plus âgés en marge de la finale de la Coupe de France. Si les trois stagiaires de l’AS Saint-Etienne soupçonnés d’avoir porté les coups sont pour l'instant mis à l’écart du centre de formation, le procureur-adjoint de Saint-Etienne a précisé ce lundi après-midi les circonstances de cette violence aussi stupide que méchante, tout en précisant que la date précise de cette agression n’était pas encore connue. Et cela même s’il se dit que cela s’est produit après une soirée passée tous ensemble à regarder à regarder à la télévision la finale de la Coupe de France entre l’ASSE et le PSG.
Pour le procureur adjoint, les faits sont établis ou presque. « En l'état de nos informations, il n’y a eu qu’un épisode survenu très peu après la réouverture du centre de formation le lundi 20 juillet (...) Les trois personnes soupçonnées seraient venues dans les chambres des plaignants au moment du repas du soir en obligeant les victimes à faire des pompes en leur portant des coups sur les épaules, le dos, les mains ou le plexus », a précisé, dans Le Progrès, André Merle. Les trois stagiaires victimes de cette attaque ont 14 et 15 ans, tandis que les trois agresseurs sont, eux, âgés de 15 à 17 ans. Pas encore entendus par les enquêteurs, les trois auteurs des faits devront notamment répondre de « violences en réunion », les gendarmes souhaitant notamment savoir si ces violences n’avaient pas débuté avant le confinement à l’encontre d’autres jeunes du centre de formation de l’AS Saint-Etienne.