Oublié une éventuelle vente de l'AS Saint-Etienne à un repreneur venu des Etats-Unis, de Dubai ou d'ailleurs, Bernard Caïazzo l'annonce ce dimanche dans L'Equipe, les Verts ne sont plus à vendre. Si les deux présidents de l'ASSE avaient effectivement mandaté une banque pour éventuellement céder le club, cette idée est désormais à conjuguer au passé. Et le président du conseil de surveillance de l'AS Saint-Etienne d'également tordre le cou à une rumeur qui affirme qu'il y a une grosse brouille entre Roland Romeyer et lui depuis quelques mois.
« C'est entièrement faux. On ne s'est jamais aussi bien entendus depuis cette période difficile. Après, il y a toujours des comploteurs. Roland a des gens jaloux de lui sur place. Ils m'ont contacté. Mais je les ai renvoyés car ce sont des renégats. Tant que nous resterons unis et solidaires, rien n'arrivera au club. Son salut passe par une très forte solidarité, affection et, surtout, confiance entre nous (....) Pour nous, l'AS Saint-Étienne est comme notre enfant. Il y a une notion de chair et de sang. Ce qui nous fait plaisir, c'est d'être les actionnaires d'un grand club français sans être fortunés au stade de la centaine de millions d'euros. C'est un cas unique. Être la grande marque française qui résiste, avec cette spécificité, ça nous plaît bien », explique, dans le quotidien sportif, Bernard Caïazzo, qui n'est tout de même pas le président le plus pauvre de Ligue 1.