Les dirigeants de l'ASSE ont interdit à Stéphane Ruffier d'accéder au centre d'entraînement, mais ils espèrent un accord à l'amiable.
On pense ce que l’on veut de Stéphane Ruffier, mais c’est une évidence l’expérimenté gardien de but a rendu de grands services à l’AS Saint-Etienne ces dernières saisons. Et le moins que l’on puisse dire est que la méthode utilisée par Roland Romeyer et Bernard Caiazzo pour virer Stéphane Ruffier n’est pas digne d’un grand club comme l’ASSE. Mercredi soir, alors qu’il s’apprêtait à pénétrer dans le centre d’entraînement afin d’assister au match amical entre les Verts et Charleroi, le portier stéphanois a été bloqué par un stadier et un huissier, ce dernier remettant à Stéphane Ruffier une lettre de mise à pied à titre conservatoire jusqu’au mercredi 22 juillet date à laquelle il est convoqué par ses patrons. Derrière tout cela, il y a évidemment Claude Puel qui a fait du cas Ruffier une affaire personnelle.
A un an de la fin de son contrat avec l’AS Saint-Etienne, et compte tenu de son salaire XXL (2,8ME par an), Stéphane Ruffier subit le même traitement que Ghislain Printant. Une méthode brutale qui permet à l’ASSE de ne plus payer le salaire du joueur et de repousser à beaucoup plus tard une éventuelle décision financière négative devant les Prud’hommes. Cependant, selon L’Equipe, les dirigeants stéphanois veulent toujours tenter de trouver une solution à cet épineux dossier, désastreux en matière d’image pour le club. « Mercredi, les dirigeants stéphanois pourraient toutefois glisser l’idée d’une rupture à l’amiable dans leurs échanges avec le gardien de 33 ans. Avec peu de chances d’y trouver un écho: arrivé au club à l’été 2011, le gardien n’aurait aucune intention de céder le moindre centime à Saint-Étienne », explique le quotidien sportif. L'affaire est donc loin d'être terminée, même si Stéphane Ruffier ne sera clairement plus un joueur de l'ASSE dans les semaines qui viennent.