Les dirigeants de l'AS Saint-Etienne ayant fait le choix de ne pas céder le club à un repreneur américain, certains pensaient que les Verts allaient faire un mercato très prudent. Mais bien au contraire, l'ASSE est passée à la vitesse supérieure cet été, faisant même le choix de dynamiter la célèbre politique du salary cap pourtant portée en étendard depuis des années. Cette décision assumée par Roland Romeyer et Bernard Caïazzo a un coût et cela a été possible par un crédit bancaire fait par l'AS Saint-Etienne.
Ce dimanche, Le Progrès explique pourquoi ce choix a été fait par les deux présidents de l'ASSE. « Le club a donc prolongé ou engagé des joueurs au fort potentiel avec les salaires en conséquence. Pour cela, son budget qui tournait autour des 70 millions d’euros la saison dernière, avoisine désormais les 80 millions. Elle a donc dû consentir un prêt en misant sur l’augmentation des droits télés dans deux ans. Un pari risqué, certes, qui sera plus ou moins tenu si les résultats sportifs sont à la hauteur, si elle décroche une place européenne », explique le quotidien régional. Il est vrai que la première partie de saison passée a donné des sueurs froides aux dirigeants stéphanois, et qu'il était clair qu'un effort devait être fait pour éviter le pire. Reste à payer les traites du crédit et à compter sur les joueurs de l'ASSE pour contribuer à la réussite de ce projet.