Le 3 juin dernier, Kilmer Sports s'offrait l'AS Saint-Etienne au lendemain de la montée des Verts en Ligue 1. Du côté des autorités locales, on a vite ressorti un dossier urgent concernant Geoffroy-Guichard.
L'enthousiasme provoqué par le retour de l'ASSE dans l'élite ne s'est pas atténué dans le Forez où la campagne d'abonnement pour la saison 2024-2025 rencontre un gros succès. C'est une évidence, le Chaudron sera bouillant pour le come-back des Verts en Ligue 1. Mais pour le nouveau propriétaire du club, l'utilisation du stade aura un coût et ce coût va très sérieusement augmenter par rapport aux saisons précédentes. Car de retour en Ligue 2, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo avaient négocié avec Saint-Étienne Métropole, propriétaire du stade, pour faire baisser drastiquement la facture de la location. Mais en contrepartie, ils s'étaient engagés à revenir à l'ancien tarif avec un bonus lors de la remontée en Ligue 1. Et forcément, les élus stéphanois se sont rappelés au bon souvenir de Kilmer Sports comme le révèle Le Progrès.
L'ASSE va payer un bonus jusqu'en 2030
À Saint-Étienne, l'amour pour l'@ASSEofficiel coule dans nos veines (et dans nos fontaines) ! Demain, sur la place de l'Hôtel-de-Ville, sept équipes issues des sept collines se mesureront pour élire la championne de Saint-Étienne. 💚 pic.twitter.com/wlqYmH2Wcu
— Ville Saint-Étienne (@saint_etienne_) July 5, 2024
Il n'est évidemment pas choquant que Saint-Étienne Métropole revienne à l'ancien prix de location, mais c'est le bonus qui risque de faire grincer des dents les propriétaires de l'AS Saint-Etienne. « Le club de la Loire va donc de nouveau devoir s’acquitter du tarif Ligue 1 s’élevant, pour la part fixe, à 1 638 000 euros par an, comme avant la descente. Au total, l’addition sera en fait plus salée, car l’avenant à la convention signé il y a deux ans prévoyait une augmentation des seuils de la part variable, basée sur le chiffre d’affaires généré par l’ASSE dans le stade, et ce, jusqu’à la fin de la convention en 2030. Concrètement, pour une saison générant un CA de 13 millions d’euros, les recettes perçues par la Métropole avant négociation étaient de 282 000 euros, contre 610 000 euros après. De quoi largement combler la « ristourne » (Ndlr : 0,5ME) durant les deux saisons en Ligue 2 », écrivent nos confrères. Autrement dit, en deux ans, Saint-Etienne Métropole aura récupéré ce qu'il avait laissé à l'AS Saint-Etienne, et jusqu'en 2030 date de la fin de l'actuel contrat, ce sera tout bénéf. Bien joué.