Si le Sporting Club de Bastia ne brille pas cette saison en Ligue 1 et lutte pour se sauver, Allan Saint-Maximim arrive tout de même à tirer son épingle du jeu au sein d’une équipe corse où Monaco l’a prêté. Du haut de ses 19 ans, l’ancien joueur de l’AS Saint-Etienne ne se pose pas des questions, mais dans France-Football, Allan Saint-Maximin a tout de même tenu à vider son sac par rapport aux dirigeants de l’ASSE dont il estime qu’ils se sont servis de lui comme un banal produit à valoriser au maximum avant de le vendre.
« J’ai accepté de prolonger en février 2015. On m’a dit que j’allais avoir plus de temps de jeu. Mais j’arrivais surtout à un an de la fin de mon premier contrat... Malgré ma situation, j’avais encore beaucoup de beaux clubs qui me voulaient, dont Arsenal. J’ai quand même eu la reconnaissance du ventre pour Saint-Étienne. J’avais aussi cette fierté de vouloir m’imposer dans mon club formateur. J’ai donc prolongé, rappelle Allan Saint-Maximin, qui n’a pas apprécié la suite des événements à l’ASSE. Saint-Étienne m’a vite fait comprendre qu’il ne comptait plus sur moi. Il fallait trouver une solution. Franchement, j’ai eu l’impression d’être pris… (Il réfléchit.)…pour une marchandise. L’ASSE avait surtout cherché à renforcer ma valeur financière en me prolongeant. Ça m’a fait un peu mal après coup mais j’ai appris de cette expérience. J’ai compris qu’on était peu de chose dans ce milieu… Mais c’est vrai aussi que je n’ai pas beaucoup réfléchi quand l’AS Monaco s’est présentée ! »