Suite à l'intervention de la LFP dans la brouille entre l'ASSE et Stéphane Ruffier, l'avocate de ce dernier a dénoncé les actes du club. Un comportement qu'elle juge irrespectueux.
La Ligue de Football Professionnel s’est mêlée du dossier Stéphane Ruffier. L’instance a exigé la réintégration du gardien dans le groupe professionnel de l’AS Saint-Étienne, lui qui a joué sa dernière rencontre officielle le 16 février à Brest. Le club du Forez a fait appel et indiqué son incompréhension puisque Ruffier « n’a jamais été mis à l’écart » comme le souligne l'ASSE. C'en est trop pour l’avocate du portier tricolore, Dorothée Bisaccia-Bernstein. Elle a pris la parole et s’est payée les Verts.
« La réponse de la commission juridique de la LFP à l’ASSE est une étape dans une démarche important de Ruffier : celle de faire entendre que l’ASSE n’est pas régulière. L’ASSE doit respecter ses joueurs et la Charte du football professionnel. Ruffier et le club sont liés par un contrat (il expire en juin 2021), le joueur veut exécuter son contrat normalement mais le club de Saint-Étienne estime n’avoir rien à se reprocher, c’est pourquoi on a demandé à l’ASSE d’inspecter cette violation. Les conditions d’entrainement de Ruffier depuis juillet sont constitutives d’une mise à l’écart, il s’entraine seul, il a fait seulement cinq entrainements avec le groupe depuis juillet et ça, c’est inacceptable par rapport à la Charte du football professionnel », a-t-elle rapporté pour France Bleu, dénonçant un « loft qui a été organisé pour pousser Ruffier à la faute, le faire craquer pour rompre son contrat de travail et pour se débarrasser d’un joueur qu’on juge trop cher ». L’ASSE ne compte pas changer de position dans le dossier, et Claude Puel ne rappellera pas le gardien de 34 ans, même si son titulaire Jessy Moulin n’est pas disponible.