En milieu de semaine, le journal L’Equipe révélait que Roland Romeyer et Bernard Caïazzo souhaitaient vendre au plus vite l’AS Saint-Etienne.
Niveau tarif, Roland Romeyer n’est pas difficile et se contentera de 20 ME au total, soit 10 ME chacun, une bonne plus-value par rapport à l’investissement initial. Un prix avec lequel Bernard Caïazzo a plus de mal, le président du directoire de l’ASSE estimant qu’il est possible de vendre le club pour une somme bien supérieure. Un constat partagé par l’économiste du sport, Pierre Rondeau. Dans les colonnes du Progrès, celui qui intervient régulièrement sur RMC a fait savoir que selon lui, l’AS Saint-Etienne pouvait être valorisée au minimum à hauteur de 60 ME. Un prix similaire à celui payé par Frank McCourt pour racheter 95 % de l’Olympique de Marseille à Margarita Louis-Dreyfus en octobre 2016.
L'ASSE sous-estimée par Romeyer ?
« Sadran a cédé Toulouse en juillet dernier contre un chèque de 25 millions d’euros. Les actifs de l'ASSE étaient de 82 millions en 2018. On peut parfaitement monter à 90 millions auxquels il faudra défalquer un coefficient Covid. Un prix raisonnable serait autour de 60 millions d’euros. Si les repreneurs de l'ASSE achètent 60 millions, ils devront apporter une réserve de 10 millions sur un compte bloqué à la demande de la DNCG, somme à laquelle il faut rajouter l’investissement sur le marché des transferts. On arrive donc vite à un ticket d’entrée pas loin des 100 millions » estime l’économiste, pour qui il ne fait aucun doute que Roland Romeyer sous-estime grandement son club de l’AS Saint-Etienne économiquement en espérant seulement 20 ME. Les prochaines semaines promettent d’être décisives au sujet de la vente de ce club mythique, dont la gestion par Roland Romeyer et Bernard Caïazzo a été grandement critiquée au cours des derniers mois par les supporters de l’ASSE.