Loin de posséder les moyens financiers du Paris Saint-Germain, l'AS Saint-Etienne s'efforce de recruter malin en tentant des paris à l'étranger ou en Ligue 2.
Mais manifestement, ce projet ne suffit pas aux dirigeants stéphanois. A l'image de Roland Romeyer qui, dans un entretien accordé à But ! Football Club, a carrément lancé un appel aux investisseurs susceptibles d'aider le club, tout en repoussant les hommes d'affaires mal intentionnés.
« Si nous avons des investisseurs qui nous proposent des parts, il n’y a pas de souci. Tout dépend de ce qu’ils sont prêts à mettre dans le projet, a confié le président du directoire. Ce que l’on ne veut pas, ce sont les petits rigolos, les escrocs. Ceux qui viennent nous voir sont la plupart du temps interdits de gérer ou en faillite. On n’a pas encore eu de propositions sérieuses. » Du coup, l'ASSE a un temps envisagé d'ouvrir son capital aux supporters. Mais l'idée ne semble plus d'actualité.
Le modèle des socios espagnols, c'est non
« Le pouvoir d’achat des Français n’est pas mirobolant, a expliqué Bernard Caïazzo, le président du comité de surveillance. J’ai peur que cela ne nous suffise pas à amener la manne financière pour concurrencer des clubs qui ont trois fois notre budget. On ne va pas transformer les Stéphanois en milliardaires, ni changer l’économie de la ville. » Autrement dit, l'ASSE n'a plus qu'à attendre en espérant qu'un investisseur se passionne subitement pour les Verts.
