Natif de Saint-Étienne, ville où il a fait ses débuts chez les pros en 1995 à l’initiative d’Elie Baup, Willy Sagnol n’a jamais perdu ses racines vertes. Mais son bref passage au sein du conseil de surveillance de l’ASSE en 2010 a mis à mal ses relations avec les Verts, et surtout Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, les deux patrons du club stéphanois. Interrogé par le site de la FIFA, l’ancien latéral droit n’est pas tendre avec le duo, reconnaissant que cela l’avait poussé un peu plus vers le Bayern, son autre équipe.
« Le club de mon cœur a longtemps été Saint-Étienne. Jusqu’il y a encore pas très longtemps... Mais ma mauvaise expérience au conseil de surveillance avec les deux présidents m’a malheureusement pompé un peu d'amour que j’avais pour le club. Dommage parce que je suis né là-bas, j’ai toute ma famille, j’ai beaucoup d’amis à Saint-Étienne, avoue, visiblement ennuyé de confier cela, Willy Sagnol, qui n’a pas eu les mêmes problèmes en Bavière. Et a contrario, la façon dont le Bayern Munich traite ses anciens joueurs, c’est un monde complètement différent. Ils ont du respect pour les anciens qui ont fait quelque chose pour le club. Munich c’est ma deuxième famille. J’y retourne régulièrement, j’y ai rencontré ma femme, mes enfants sont nés là-bas. Le président du club me considère comme son fils, moi je le considère un peu comme mon père. J’ai un lien très fort avec ce club et cette ville. »