Licencié par l'AS Saint-Étienne la saison passée, Stéphane Ruffier a refusé un règlement à l'amiable avec les Verts et veut obtenir quelques millions d'euros lors d'un procès.
La vengeance est un plat qui se mange froid, et les dirigeants de l’ASSE, quels qu’ils soient dans l’avenir, risquent de payer pour le comprendre. Car depuis le 4 janvier dernier, et l’annonce de la rupture de son contrat avec les Verts dans le cadre « d’une procédure disciplinaire rendue inéluctable par l’attitude du joueur qui portait atteinte à l’institution », selon les termes du communiqué stéphanois, Stéphane Ruffier reste toujours aussi motivé à défendre ses droits. Licencié à six mois de la fin de son contrat avec l’AS Saint-Étienne, dont il est le joueur le plus capé avec 383 matchs, mais également le joueur le mieux payé puisqu’il touchait 240.000 euros par mois, le gardien de but a donné rendez-vous à ses anciens employeurs aux Prud’hommes.
Stéphane Ruffier réclame plusieurs millions d'euros à l'AS Saint-Étienne
Car selon Bernard Lions, malgré les tentatives des dirigeants de l’ASSE de trouver une solution à l’amiable, Stéphane Ruffier a prévenu Jean-François Soucasse, le président exécutif des Verts, qu’il était inutile d’insister et que cette histoire se réglera devant la justice. Car le gardien de but de 35 ans, qui a rangé ses gants, refuse de transiger avec des dirigeants dont il estime qu’ils l’ont trahi. Résultat, Stéphane Ruffier est toujours dans l’attente d’une date pour son procès, les procédures aux prud’hommes étant très longues, mais il entend bien récupérer « plusieurs millions d’euros » dans ce dossier, compte tenu de son salaire, mais également pour « préjudice moral et perte de chance professionnelle. » Compte tenu de la situation économique de l’AS Saint-Étienne, cela pourrait coûter cher au final, même si la vente du club pourrait permettre de « refiler le bébé » au nouveau propriétaire des Verts.