A l’instar de tous les clubs de Ligue 1, Saint-Etienne est confronté à une crise financière sans précédent.
En cause, les matchs à huis clos et la crise des droits TV ont considérablement fait fondre les économies des clubs professionnels. Au Stade de Reims, on s’est d’ores et déjà organisé pour contrer cette crise financière avec une baisse des salaires jusqu’au mois de juin de la part de l’ensemble des joueurs. Une mesure similaire pourrait être appliquée à Saint-Etienne, avec néanmoins une différence majeure selon les informations de Radio Scoop. Le média régional croit savoir que le président Roland Romeyer a la ferme intention de rétablir le célèbre salary-cap, qui était utilisé à l’ASSE jusqu’au départ de Christophe Galtier au mois de juillet 2017.
A l’époque, les salaires des joueurs de l’AS Saint-Etienne étaient plafonnés à 90.000 euros par mois sans les primes. « Ce salary cap pourrait être réinstauré à l'ASSE. C'est en tout cas le souhait du président Roland Romeyer. La raison est évidemment financière : dans un avenir proche, le club ne pourra plus supporter les émoluments de certains joueurs, jugés « énormes » par le directoire » explique le média, qui croit toutefois savoir qu’il sera difficile d’appliquer ce salary-cap à très court terme. Et pour cause, les contrats de certains cadres de l’effectif de Claude Puel courent jusqu’au mois de juin 2023, et il sera évidemment impossible de baisser ces salaires-là. C’est notamment le cas de Denis Bouanga, d’Harold Moukoudi ou encore de Gabriel Silva. Quant à Wahbi Khazri, Ryad Boudebouz et Miguel Trauco, ils sont liés aux Verts jusqu’en 2022. L’idée du salary-cap est bien présente dans les têtes des dirigeants de l’ASSE, mais ne sera pas appliquée dans l’immédiat…