Arrivé avec une réputation flatteuse et des ambitions de jeu affichées, Oscar Garcia a fait un bide à l’AS Saint-Etienne.
Après un bon départ, les Verts se sont péniblement maintenus dans le haut du tableau, et ont surtout pris le bouillon dans le derby face à Lyon, et sans parler de l’élimination en Coupe de la Ligue face à Strasbourg. Résultat, la trêve internationale aura été fatale à l’entraineur espagnol, qui n’a pas souhaité continuer. Si Roland Romeyer avoue avoir été surpris de constater que son coach choisi cinq mois plus tôt lâchait si rapidement l’affaire, il a son explication.
« On ne s'est pas compris. On pensait faire un bon mariage. Ca n'a duré que 5 mois. On a fait le maximum mais Oscar n'a pas compris l'importance de l'ASSE à Saint-Etienne, c'est une ville de foot, de pression ... Le derby lui a fait vraiment mal à la tête. Il voulait changer des choses, j'avais dit qu'on verrait cela au mercato d'hiver, il n'a pas voulu attendre. C'est la raison pour laquelle il nous a demandé de partir. Quelques jours avant, je n'avais pas senti cela », a expliqué le président des Verts en conférence de presse, avant de bien faire comprendre qu’il ne remettrait pas en cause sa façon de travaille pour autant. Du moins tant qu’un mécène ne viendra pas taper à la porte de l’ASSE.
« Je ne me pose aucune question sur le fonctionnement du club. Ca fait 2 saisons que Christophe avait envisagé de trouver un club. Il n'est pas parti comme ça. Oscar et lui sont partis pour des raisons qui les regardent. Je ne changerai pas l'organisation du club mise en place en 2010 : on a remonté le club sportivement et financièrement, on a gagné la Coupe de la Ligue en 2013, on a fait plusieurs campagnes de Coupe d'Europe, on a fait des aménagements ... On a progressé. Amenez moi quelqu'un qui a de l'argent et des idées, et je l'accueille à bras ouverts », a confié un Roland Romeyer qui est prêt à ouvrir le capital du club si cela lui permet de changer de dimension. Pour le moment, ce n’est pas le cas, et l’ASSE va ouvrir un nouveau chapitre avec Julien Sablé.