Tandis que l'AS Saint-Étienne prépare le derby de ce dimanche soir contre Lyon, dans les coulisses des Verts la bataille fait rage dans le dossier de la vente du club.
Sportivement l’ASSE va mal, la dernière place au classement de Ligue 1 ayant forcément de quoi inquiéter le Peuple Vert avant un derby qui est typiquement le genre de match qui peut éventuellement relancer la formation de Claude Puel. Si les choses sont déjà complexes sur le plan du football, que dire des coulisses de l’Etrat où la situation semble presque hors de contrôle dans le dossier de la vente supposée de l’AS Saint-Étienne. Car si Roland Romeyer et Bernard Caïazzo ont officialisé la décision de céder le club qu’ils avaient acheté pour 5 millions d’euros en 2003, entre les deux dirigeants stéphanois le divorce semble total, l’un continuant à vivre au contact des Verts, tandis que l’autre s’est installé à Dubaï et ne met plus les pieds à Geoffroy-Guichard. C’est dans cette ambiance que l’on a appris récemment la possibilité du rachat de l’ASSE par un prince cambodgien, même si ce dernier n’a pas encore été autorisé à accéder aux comptes du club.
Caïazzo et Romeyer veulent vendre Saint-Étienne, vraiment ?
Ce dimanche, à quelques heures du derby, le JDD fait un constat très inquiétant de la situation du côté de Saint-Étienne. Car pour de nombreux observateurs la vente est très mal engagée, et à force de jouer au plus malin, le duo Romeyer-Caïazzo risque de tout perdre. « Ça me rappelle Marseille et Bordeaux. A force de dire qu’on veut assurer la pérennité du club, on s’enfonce dans une spirale. Et quand on est au bout du bout, on vend juste au plus offrant. C’est le mal du football tous ces dirigeants qui ont du mal à tourner la page, ça finit par abîmer la marque », explique un apporteur d’affaires qui œuvre dans le football, tandis qu’un ancien proche des Verts estime lui que les deux présidents « ont toujours une bonne raison de ne pas vendre, chacun la sienne. » En attendant, l'équipe de Claude Puel a tout intérêt à ne pas perdre ce dimanche soir contre Lyon sous peine de voir Geoffroy-Guichard exploser de colère. Au moins, tout le monde est prévenu, et notamment Roland Romeyer et Bernard Caïazzo.