Claude Puel a annoncé cette semaine à plusieurs cadres du vestiaire qu'il ne comptait plus sur eux à l'AS Saint-Etienne. Mais cela ne suffit pas à régler un problème.
L’heure n’est pas au sentiment à l’AS Saint-Etienne, car à deux semaines de la reprise de la saison de Ligue 1, laquelle passera par un déplacement au Vélodrome pour y défier l’OM, Claude Puel veut que son effectif sache à quoi s’en tenir. Et si le dossier du gardien de but a été réglé rapidement, le manager des Verts a joué cette semaine le Père Fouettard en annonçant à plusieurs joueurs de son effectif, et non des moindres, qu’ils devaient rapidement se chercher un nouveau club sous peine de devoir suivre la saison 2020-2021 dans les tribunes. Au cœur de ce coup de balais imposé par Claude Puel, Yann M’Vila, Ryad Boudebouz et Wahbi Khazri, dont les départs permettraient de considérablement alléger la masse salariale de l’ASSE et donc de recruter encore un ou deux renforts.
Sur le papier, cette décision de l’entraîneur stéphanois peut se comprendre, mais il y a tout de même un souci majeur que résume Le Progrès ce dimanche. « En étant franc avec le trio Khazri, M’Vila et Boudebouz, sans affirmer pour autant à ses cadres déclassés qu’ils ne porteraient plus jamais le maillot vert, Puel leur a montré la porte de sortie. Problème, les offres ne se bousculent pas alors qu’il reste encore deux ans de contrat aux trois hommes, auxquels il faut ajouter les cas de Ruffier, Trauco, Palencia et Diony, pas plus en odeur de sainteté à l’Etrat », explique le quotidien régional. En effet, entrer montrer la sortie et trouver des points de chute, il y a un sacré décalage que l’AS Saint-Etienne va devoir régler. A priori, cela pourrait même passer par une prise en charge partielle des salaires des joueurs concernés afin qu’ils n’hésitent pas trop.