Les temps sont durs à Saint-Etienne, qui ne dispose pas d’un gros budget pour renforcer son équipe au mercato.
Il faut dire que les Verts paient les investissements consentis à l’époque où Jean-Louis Gasset a fait venir Yann M’Vila, Neven Subotić ou encore Paul-Georges Ntep et Mathieu Debuchy. Les comptes tournent à l'orange à l’ASSE, et ce n’est pas cet été que les Verts vont recruter du lourd. Dans les colonnes du Progrès, le manager stéphanois Claude Puel a été très transparent sur la situation du club forézien. En toute honnêteté, l’ancien coach de Leicester et de Southampton a reconnu que l’ASSE avait été contrainte de réduire la voilure, et qu’il y avait encore une année galère à passer avant de retrouver des couleurs sur le marché des transferts.
« On ne cache pas qu’il reste une saison difficile. En juillet 2022, une nouvelle page va s’ouvrir pour l’ASSE avec des possibilités d’investissement parce qu’on aura rétabli les équilibres financiers. Jusque-là, il va falloir se battre sans possibilité d’un recrutement digne de ce nom. C’est assumé. À mon arrivée en octobre 2019, nous étions vingtièmes du championnat avant le coup d’envoi du premier match. Beaucoup l’ont oublié. Oui, l’ASSE finissait sur une belle saison mais avec un modèle à risque dans la mesure où le club s’était endetté, avait élaboré un groupe d’expérience mais qui ne permettait pas d’avoir un futur. Il y avait eu des emprunts pour maintenir une certaine masse salariale et faire venir des joueurs. Or, on ne peut pas vivre par procuration. C’était intenable. De plus, il n’y avait pas de jeunes capables de combler des déficits au mercato hivernal, en cas de difficultés financières. Dès le départ, il m’a fallu trouver des solutions » a lancé Claude Puel, qui tentera de maintenir l’ASSE sans trembler lors de la saison à venir avant d’espérer des perspectives plus joyeuses à compter de l’été 2022.