Présents lors de la présentation de Claude Puel, les deux patrons de l’AS Saint-Etienne ont employé des mots forts.
On pense évidemment à l’ancien entraîneur Ghislain Printant, suspendu vendredi, et sévèrement critiqué devant les médias. Roland Romeyer a en effet parlé d’une « erreur de casting » et d’un profil de « numéro 2 ». Pendant que Bernard Caïazzo assurait que le club stéphanois ne prendrait plus de risques et engagerait uniquement ce qu’il y a de mieux.
Puel intègre donc ce cercle fermé selon le président du conseil de surveillance. « Il fait partie des 20 meilleurs managers sportifs en Europe », assurait le dirigeant. Et forcément, un entraîneur de ce calibre a un prix. « Les actionnaires font un effort très important, a poursuivi Caïazzo. Claude avait des exigences et c’est tout à fait normal. Nous sommes sur la même longueur d’ondes. Dans ce genre de situation, on s’en sort en mettant les grands moyens. »
Puel surclasse Printant en salaire
Lesquels ? Selon le quotidien L’Equipe, le nouveau coach et manager, qui a signé jusqu’en 2022, a négocié un salaire mensuel brut à 250 000 euros, soit environ trois fois plus que les 80 000 euros que percevait Printant. C’est dire l’effort financier de l’ASSE pour Puel, qui gagnait pourtant plus à Lyon entre 2008 et 2011 (275 000 euros), à une époque où l’Olympique Lyonnais bénéficiait d’un autre statut en Ligue 1 et en Europe.