Le débat n’est pas prêt de s’arrêter et chacun a son point de vue. Alors que Carlo Ancelotti, Grégory Van Der Wiel et plusieurs stars étrangères de la Ligue 1 ont récemment remis en cause l'implication à l'entrainement des jeunes joueurs français, Josuha Guilavogui vient donner son avis sur le sujet dans les colonnes de France Football. Il faut dire que l’international fait son retour à l'ASSE, sous forme d'un prêt de six mois accepté par l’Atlético de Madrid, un club qui lui a fait découvrir une autre manière d’aborder la compétition. S’il tient à défendre la méthode à la française, la sentinelle des Verts avoue que l’on a beaucoup moins de retenue dans l’effort de l’autre côté des Pyrénées.
« Je n'étais pas au point physiquement quand je suis parti. A Saint-Etienne, franchement, on a un bon rythme, mais là-bas, cela n'a rien à voir. Lors des premiers entraînements, j'étais en dedans mais j'ai su redresser la barre. J'ai entendu qu'on disait ici en France qu'on travaille plus à l'étranger qu'en France, que les joueurs français étaient des feignants, mais c'est faux. Ce n'est pas qu'il n'y a pas de culture de travail en France ou que les clubs français ne font pas travailler les joueurs, c'est juste une histoire de mentalité. Ce n'est pas de la mauvaise volonté, c'est une question de culture. En France le plus important, c'est d'être frais le jour du match. A l'Atlético, on s'entraîne vraiment comme on joue. En France à deux jours du match, on va être dans la récupération. A l'Atlético, au contraire, on met encore plus d'intensité à J-2. » Reste à savoir quelle est la meilleure méthode ? Au regard des résultats de l’Espagne et des clubs ibériques dans les compétitions internationales, il y a fort à parier que la méthode espagnole est probablement plus efficace.