Roland Romeyer et Bernard Caïazzo n'ont pas eu gain de cause dans le dossier Mostafa Mohamed et l'attaquant égyptien ne viendra finalement pas à l'AS Saint-Étienne.
Invité vendredi d’Al Nahar TV afin d’évoquer le cas Mostafa Mohamed, Roland Romeyer est monté dans les tours. « On a fait de gros efforts pour signer Mostafa. Si jamais ça ne se fait pas, je donnerai des noms de gens qui sont intervenus pour toucher de l'argent sur ce transfert. Cela fait 20 ans que je suis président de Saint-Étienne et c'est la première fois qu'un transfert se passe dans ces conditions », a lancé le co-président de l’ASSE. Mais visiblement ces propos n’ont pas été du goût du club de Zamalek et encore moins de celui de Mostafa Mohamed. Dans un premier temps, c’est le club égyptien qui a clairement prévenu l’AS Saint-Étienne qu’il était désormais inutile d’attendre un accord pour la signature du jeune attaquant égyptien. « Dans ce contexte, le club de Zamalek annonce l'annulation définitive des négociations concernant le transfert du joueur, Mostafa Mohamed au club français de Saint-Étienne, par respect pour l'institution, ainsi que ses nombreux supporters partout dans le monde qui n'acceptent pas de telles manières, qui contredisent nos valeurs et nos principes », a notamment précisé le club égyptien.
Quelques heures plus tard, c’est Mostafa Mohamed lui-même qui a mis fin au feuilleton, en se montrant très ferme dans des propos assez incisifs, c'est le moins que l'on puisse dire. « Je suis le premier à rejeter cette offre de l’AS Saint-Étienne accompagnée d'accusations contre le conseil d'administration ou quiconque appartenant au grand club de Zamalek. Je refuse de signer avec Saint-Étienne tant que les dirigeants actuels sont en place, et ce même si j'obtenais des millions de dollars, après les fausses accusations portées à l'encontre du conseil d'administration de notre club. Zamalek est au-dessus de tout », a indiqué l’attaquant égyptien dans des propos relayés par Tamed Abdel Hamid, ancien joueur de Zamalek.