En déplacement à Nantes ce samedi, l’AS Saint-Etienne jouera son maintien lors de la dernière journée de Ligue 1. Un scénario que son entraîneur Pascal Dupraz connaît bien. Mais cette fois, le technicien refuse de s’appuyer sur sa spécialité.
Avant-dernière de Ligue 1 au moment d’aborder l’ultime journée, et à égalité de points avec l’actuel barragiste Metz, l’AS Saint-Etienne devra réaliser un meilleur résultat que les Grenats pour disputer les barrages. Certes, les Messins n’auront pas la tâche facile dans l’enceinte du Paris Saint-Germain. Mais le déplacement des Verts à la Beaujoire ne sera pas non plus une partie de plaisir. Pour au moins éviter la défaite à Nantes, l’ASSE aura notamment besoin de l’expérience de Pascal Dupraz, déjà passé par cette situation avec l’Evian TG et Toulouse. Mais cette fois, l’entraîneur stéphanois refuse de reproduire sa célèbre causerie.
Ça s’est passé un 14 mai...
— PFC (@PassionFootClub) May 14, 2020
Cette incroyable causerie d’avant match de Pascal Dupraz avant le match de Toulouse pour le maintien en L1 face à Angers, c’était il y a 4 ans jour pour jour 🥰 https://t.co/EPk3mdNXzM
« Il ne faut jamais servir du réchauffé, a expliqué le technicien. C'est la spontanéité qui compte, je dirai ce que j’ai sur le cœur aux joueurs lors de la dernière causerie. Mais avant ça, on regarde la meilleure équipe possible à aligner pour mettre les Nantais en difficulté. Trouver des analogies, c’est très difficile. Je ne ferai pas d'analogie, c’est mon karma, ça m’appartient, c’est mon passé. Aujourd’hui je suis dans ma mission stéphanoise. J’aurais espéré qu’on se maintienne beaucoup plus tôt parce qu’on en avait l'occasion pas plus tard que la semaine dernière où l'on aurait pu envisager les barrages plus sereinement. »
« Chaque situation est différente »
« Ce n’est pas le même scénario qu'à Toulouse, à l’époque on ne pouvait compter que sur nous-mêmes. Par contre, personnellement, je n’avais pas regardé ce qu’il se passait ailleurs, je ne vais pas dire que ça ne m’importe pas mais mon rôle et ma mission sont là avec nos joueurs. Il faut que l’on fasse tourner le compteur. (...) Avec l'ETG, tout le monde nous voyait descendre, il y avait ce pessimisme. Mais là encore on avait notre destin entre les mains. Chaque situation est différente », a tempéré Pascal Dupraz, qui a déjà envoyé un message fort à son groupe en écartant le cadre Ryad Boudebouz.