Tandis que les supporters de l'AS Saint-Etienne aimeraient bien pouvoir investir dans leur club préféré, cette hypothèse semble avoir pris du plomb dans l'aile. En dehors de ce dossier particulier, du côté des dirigeants de l'ASSE, on est toujours aussi convaincu que le club doit faire entrer des nouveaux investisseurs afin de renforcer les finances et donc les ambitions des Verts. Mais si pendant longtemps, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo n'ont misé que sur des fonds venus de France, le vent a tourné et désormais l'ASSE est prête à accueillir un investisseur étranger.
C'est Roland Romeyer qui l'annonce ce dimanche dans Le Progrès. « Si nous avons renoncé à l’actionnariat social ? Absolument pas mais ce n’est pas nous qui freinons ce projet mais le législateur car la loi sur l’actionnariat social n’est pas passée. Le rêve de Roland Romeyer et le mien serait qu’un jour, comme c’est le cas en Allemagne, l’ASSE appartienne en majorité à ses supporters. Nous nous sommes orientés vers la recherche d’investisseurs, minoritaires, en France comme à l’étranger. L’ASSE est le seul club français européen dont les actionnaires sont 100 % français. Sauf à trouver un investisseur français, ce qui n’est pas facile, nous serons obligés de nous tourner vers un étranger car l’ASSE ne peut être handicapée plus longtemps face à des concurrents plus riches. L’exemple de Nice démontre que, grâce à ses investisseurs, ce club a pu progresser et payer des salaires à de grands joueurs, que l’ASSE ne peut pas proposer », reconnait, dans le quotidien régional, le co-président de l’AS Saint-Etienne, qui doit désormais trouver cet investisseur tant attendu dans le Forez.