Toujours en course en championnat comme en Coupe d’Europe, Saint-Etienne a manqué l’occasion de se renforcer au poste d’avant-centre, se faisant griller par Toulouse dans le dossier menant à Andy Delort.
Et quand on voit la forme du néo-toulousain, cela ne peut donner que de gros regrets aux dirigeants stéphanois, qui n’ont tout simplement pas eu le pouvoir financier suffisant pour soutenir la comparaison avec le TFC. Une bataille perdue qui a provoqué interrogations et même railleries. Les Verts payent leur politique budgétaire très prudente, entre des achats avec parcimonie et un salary-cap qui empêche tout excès. Une limite finalement gênante pour un club devenu régulier, mais toujours très économe ? Bernard Caïazzo pense que oui, lui qui a confié dans Le Progrès qu'il souhaitait désormais voir des investisseurs arriver.
« L’ASSE est le seul grand club 100 % français alors que l’OL est détenu à 20 % par des investisseurs chinois, et ce n’est sans doute qu’un début. L’objectif est de trouver un investisseur minoritaire qui nous aide à franchir une étape. Il peut être français, mais on sait que nous sommes à l’heure de la mondialisation. Nous travaillons dans cette direction sans urgence mais avec conviction. Nous avons la volonté de passer à l’action dans un ou deux ans. On ne peut pas continuer ainsi sans risque de régresser », a confié le dirigeant stéphanois, qui estime que des améliorations sont à effectuer en ce qui concerne le recrutement, la formation, la billetterie, et bien évidemment cet éternel problème du stade qui appartient à la ville.