Seulement avant-dernier de Ligue 1, l’AS Saint-Etienne se retrouve déjà en danger après cinq journées. Mais le plus inquiétant concerne la situation économique du club stéphanois, toujours en grande difficulté selon son président exécutif Jean-François Soucasse.
Pendant que les écuries les plus ambitieuses de Ligue 1 comme le Paris Saint-Germain, l’Olympique de Marseille ou l’OGC Nice renforçaient leurs groupes respectifs, l’AS Saint-Etienne tentait simplement de limiter les dégâts. Seule l’arrivée en prêt de l’attaquant uruguayen Ignacio Ramirez a été enregistrée en toute fin de mercato estival, alors qu’aucune vente n’a été conclue. Une ou plusieurs sorties auraient pourtant soulagé les finances du club stéphanois, reconnaît volontiers le président exécutif Jean-François Soucasse, sans cacher son inquiétude pour les prochains mois.
Une masse salariale encore trop élevée
« Nous avons encore cette saison une masse salariale en inadéquation avec nos revenus. Structurellement, le club génère donc encore des déficits, a récemment révélé le dirigeant de l’AS Saint-Etienne. Le déficit d'exploitation est encore significatif. Les contraintes que l'on a pour les dix mois à venir sont encore très fortes. Mais le club sera en capacité de mener cette saison à son terme. » Dans le rouge, l’AS Saint-Etienne a pourtant rejeté des propositions pour des joueurs importants cet été.
L’ASSE a privilégié l’aspect sportif
« S'il y avait eu des opportunités pour certains joueurs dans l'intérêt du club et du joueur, elles auraient été saisies. Elles ne se sont pas toujours présentées, a expliqué Jean-François Soucasse. Nous aurions pu transférer des joueurs majeurs du club qui ont fait l'objet d'offres. Les actionnaires ont fait le choix ambitieux de privilégier la performance sportive à des perspectives de plus-values économiques. » Et pour cause, les propriétaires Bernard Caïazzo et Roland Romeyer doivent conserver un effectif suffisamment compétitif pour rester en Ligue 1, et ainsi attirer le repreneur tant espéré.