Chaque année, l'idée d'une vente de l'AS Saint-Etienne est évoquée. Alors que l'ASSE passe un moment difficile en Ligue 1, cette rumeur ressurgit.
Actuelle 16e de Ligue 1, l’AS Saint-Etienne n’est pas au mieux de sa forme sur le plan sportif, les Verts ayant un match très important à jouer, et à gagner, le week-end prochain contre Reims à Geoffroy-Guichard. Mais le navire stéphanois étant secoué, l’hypothèse d’une vente partielle ou totale de l’ASSE est toujours dans l’air, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo ayant pensé à cette solution dans le passé sans aller jusqu’au bout. Ce jeudi, répondant au Progrès, Xavier Thuilot, directeur général des Verts depuis qu’il a rejoint Saint-Etienne en même temps que Claude Puel l’automne dernier, estime que la vente de l’AS Saint-Etienne n’est pas une option sur laquelle il travaille.
Pour le dirigeant stéphanois, le club peut évidemment attirer des investisseurs, mais pas obligatoirement les bons, ce qui serait évidemment dommage. « La vente ? On en parle depuis dix ans, et pour certains, cela peut paraître comme un serpent de mer. Il faut savoir que les enjeux sont colossaux. Vendre le club à qui, comment, dans quelle condition ? Il n’y a pas de modèle unique. Pour l’instant, il fait partie d’un territoire (...) Un club comme l’ASSE, pour un fonds de pension, cela peut être un eldorado. Il faut savoir que la formation française exporte plus que le Brésil. Il n’y a pas de modèle unique. La vraie force d’un club de foot aujourd’hui, c’est d’avoir des résultats économiques. Le mécénat, c’est terminé. Le club qui a une économie qu’il se construit lui-même, c’est indispensable. Pour garantir la pérennité du modèle, il faut être a minima à l’équilibre, ou avec un peu d’argent frais. Quand vous avez du cash, vous faites les prix », explique Xavier Thuilot, qui a précisé ne pas être engagé dans d’éventuelles discussions entre Roland Romeyer et Bernard Caïazzo concernant la cession de l’AS Saint-Etienne.