Menacé par les supporters de l’AS Saint-Etienne avant le match de Ligue 1 contre Angers vendredi, Claude Puel a été soutenu par plusieurs suiveurs du football français, dont Pierre Ménès.
Le club du Forez traverse une période compliquée. Lanterne rouge du championnat, avec quatre points en dix journées, l’ASSE n’a toujours pas gagné le moindre match depuis le début de la saison. Pire encore, Sainté reste sur six défaites lors des sept derniers matchs. Seul le derby contre l’OL, bouclé par un match nul (1-1) au début du mois d'octobre, a pu donner de l’air aux Verts. Mais depuis le très lourd revers subi à Strasbourg le week-end dernier (1-5), la pression est montée d’un cran à Saint-Etienne.
Message des supporters des Verts...#ASSE pic.twitter.com/u1wrYRyBJW
— Julien Chaput (@Julienchaps) October 21, 2021
Malgré les mauvais résultats actuels, la direction stéphanoise a quand même décidé de donner une dernière chance à Claude Puel. Un choix que les ultras ne comprennent pas. Puisque ce jeudi, les différents groupes de supporters ont affiché une banderole sans équivoque à l'entrée du centre d'entraînement : « Puel : on te laisse 24 heures pour démissionner… ». Ce message menaçant, qui réclame donc le départ du Puel dans les plus brefs délais, ne passe pas chez Pierre Ménès. « Loin d'être un fan de Puel mais la menace c'est inadmissible », a lancé le journaliste de Pierrot le foot sur son compte Twitter.
Soutenu par Pierre Ménès, Puel ne tremble pas
De son côté, Claude Puel a refusé de céder à la panique avant le rendez-vous important contre le SCO, vendredi soir dans le Chaudron. « Je ne vais pas m'étaler. Mon action, je la mène depuis deux ans, et je suis en mission. Je veux rester bien concentré sur ce que l'on a à faire dès le prochain match. Je pense que les supporters seront derrière leur équipe et c'est le plus important. Nous sommes à domicile et on doit imposer une pression à notre adversaire et non pas créer une atmosphère néfaste pour notre équipe. Pour moi, il n'y a pas de pression. Tout est centré sur mes joueurs. Je vis tout cela à travers mon équipe. Les joueurs ne vont pas au combat pour leur entraîneur mais pour leur club et aussi parce qu'ils veulent s'extirper de cette situation. Je n'ai pas l'habitude de me mettre en avant. Je veux tout donner avec mon staff pour l'équipe. Il y a un environnement avec pas mal de fake-news sur ma personne mais je n'en fais pas cas », a lâché, en conférence de presse, l’entraîneur français, qui sait que Bernard Caïazzo et Roland Romeyer seront sans pitié avec lui en cas de mauvais résultat contre le cinquième de L1.