Plus de trois mois après les faits, une trentaine d’ultras de l’AS Saint-Etienne ont été interpellés puis placés en garde à vue ce lundi matin. Ces supporters sont soupçonnés d’avoir participé aux violents incidents lors du barrage retour perdu face à l’AJ Auxerre en mai dernier.
C’est certain, l’AS Saint-Etienne ne s’attendait pas à un début de saison aussi compliqué. Le recrutement réalisé cet été ne donne pas encore les résultats attendus puisque les Verts, handicapés par une pénalité, font partie des relégables au terme de la 9e journée de Ligue 2. Encore un moment compliqué pour les supporters stéphanois, dont une trentaine ont vécu un réveil particulièrement agité.
🎙 Réaction de Coach #Batlles après #EAGASSE (2-1).
— Sainté Inside (@SainteInside) September 17, 2022
« Ce qui me chagrine c'est surtout de ne pas avoir finalisé nos actions en 1ère MT, une très bonne 1ère période. Ce qui me chagrine c'est de donner 2 buts. Ca n'est pas Guingamp qui nous a battu, on s'est battu tout seul… » pic.twitter.com/7oIR1vmX0o
En effet, 26 ultras ont été interpellés à leur domicile et placés en garde à vue ce lundi matin. Parmi eux, un mineur et une femme font partie de ces supporters arrêtés à six heures du matin en raison des incidents du 29 mai dernier. Rappelons que l’AS Saint-Etienne avait vécu un cauchemar en perdant son barrage retour face à l’AJ Auxerre (1-1, 4-5 tab). Entre 150 et 200 ultras, en colère contre la direction, avaient provoqué de graves incidents. La pelouse de Geoffroy-Guichard avait été envahie par ces fans qui avaient lancé des fumigènes et mortiers d’artifice vers la tribune présidentielle.
Un travail acharné pour retrouver les coupables
Des scènes violentes de deux heures dont l’AS Saint-Etienne paye encore les conséquences, le club ayant écopé de trois points de pénalité et de quatre matchs à huis clos fermes. Outre la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel, la police a également pris cette affaire au sérieux. Quatre agents ont travaillé à temps plein sur les images de 250 caméras du stade depuis le jour des incidents. Tout cela afin de parvenir aux interpellations de ce lundi matin qui ont mobilisé une centaine de policiers.