L'AS Saint-Etienne a été le premier club en France à clairement annoncer qu'il imposait un salary-cap et qu'il était inutile pour les joueurs trop gourmands de frapper à la porte des Verts. Mais cette décision courageuse fait que l'ASSE a désormais la réputation d'être un club pingre et que cela forcément n'est jamais très bon au moment d'aborder le mercato.
S'exprimant devant les représentants des supporters de l'AS Saint-Etienne, Roland Romeyer a mis un bémol à cette image qui colle à la peau de l'ASSE. « Grâce aux primes, des joueurs touchent plus de 200 000 euros par mois, cela reste difficile de lutter contre les nouveaux investisseurs, qui ne sont pas venus pour les clubs qu’ils ont achetés ou les beaux yeux de Jean-Pierre Rivère. À Saint-Etienne, c’est moins évident, et il ne faut pas oublier que la ville reste l’une des moins chères pour acheter une maison ou un appartement, a expliqué le dirigeant de l’AS Saint-Etienne, qui admet que financièrement ce n’est pas toujours la belle vie. Le club doit faire face chaque année à un déficit structurel de dix millions d’euros, et la saison prochaine, il n’y aura pas de Coupe d’Europe. »