Olivier Dall'Oglio a passé une mauvaise soirée samedi soir. L'ASSE a perdu 2-0 à domicile contre Lens et pour ne rien arranger son capitaine Yunis Abdelhamid a été chahuté par le public de Geoffroy-Guichard.
L'embellie aura été de courte durée pour l'AS Saint-Etienne. Après un match nul à Nantes et un succès contre Auxerre, les Verts ont regoûté à la défaite samedi soir. Battus 2-0 par Lens dans leur stade, ils ont concédé leur cinquième défaite en huit matchs de Ligue 1. Au-delà de la défaite, l'ambiance a été négative dans le Chaudron. Une nouvelle fois, le capitaine Yunis Abdelhamid a été sifflé par une partie des supporters stéphanois lors de son remplacement. Pourtant, il n'avait pas livré la même prestation que contre Nice lors du retentissant 8-0 subi par l'ASSE.
Abdelhamid sifflé, Dall'Oglio ne comprend pas
Olivier Dall'Oglio non plus n'a pas compris ces sifflets. Très agacé, il s'est lâché en conférence de presse d'après-match. Il a défendu le défenseur de 37 ans contre certains supporters ingrats. Pour l'entraîneur stéphanois, Yunis Abdelhamid a fait un match correct et mérite sa place dans le onze titulaire. Rien ne peut justifier de s'en prendre à lui et seulement à lui.
📻"Des gars avec des écharpes de Saint-Étienne qui sifflent leurs joueurs, cela m'ennuie, ça me désole" : l'entraineur de l'ASSE Olivier Dall'Oglio était très remonté après la défaite face à Lens (0-2) et suite aux sifflets reçus par Yunis Abdelhamid lors de sa sortie⬇️ pic.twitter.com/kxlxnpF6Cu
— France Bleu Saint-Étienne Loire (@bleustetienne) October 19, 2024
« Il y a des supporters, des kops extraordinaires, quand ils ne sont pas là, on le voit ! Ce qui m’ennuie, c'est que des gars avec des écharpes de Saint-Étienne sifflent leur joueur ! Ça, ça m'ennuie, ça me désole. C'est trop facile de dire que ce sont les supporters. Non ! Les supporters, on les a entendus tout le match, même à la 95ème minute, ils chantaient encore, ça c’est les supporters ! Mais des gars qui sifflent leur propre joueur... S’il avait fait un très mauvais match encore, on aurait eu le droit de le siffler mais là ce n'est pas normal, et je ne l’admets pas. C'est mon avis, s’ils ne sont pas contents, ils peuvent venir me le dire ! Je suis assez énervé par rapport à certaines choses, par rapport à mon équipe sur l'impact comme je le disais et sur ce que j’entends », a t-il indiqué devant la presse. Dall'Oglio est conscient que ce traitement fragilise le principal leader de son très jeune vestiaire.