Le processus de la vente de l'AS Saint-Etienne continue d'avancer, mais les deux dirigeants au pouvoir pensent à changer totalement de cap à la surprise générale.
C’est un grand classique à Saint-Etienne, malheureusement pour les suiveurs des Verts depuis des années, mais les deux dirigeants qui possèdent le club ne savent pas vraiment sur quel pied danser. Roland Romeyer et Bernard Caïazzo semblaient au moins d’accord sur une chose : la nécessité de vendre l’ASSE rapidement pour laisser place à un propriétaire et des investisseurs capables de relancer l’équipe. Si possible avant le 1er janvier, afin de permettre des recrues au mercato hivernal alors que l’été n’a permis que l’arrivée d’un attaquant à la dernière minute. La situation financière moyenne, mais surtout les problèmes sportifs, rendaient toutefois le club du Forez moins attractif. Et il se murmurait que les deux patrons avaient bien compris cela, en baissant leur exigence de vente, qui était largement passée sous le cap des 50 millions d’euros. Mais alors que ce lundi devait être une journée décisive dans le processus de vente avec l’étude des offres par le cabinet mandaté pour cela, la conclusion a surpris tout le monde.
90+5e : LES VERTS NE SONT PAS MORTS ! 👊
— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) November 7, 2021
💚 3-2 🌋 #ASSECF63 pic.twitter.com/7hQkNriSBZ
L’Equipe explique ainsi que trois offres semblent avoir été formulées, sans faire l’unanimité. Entre le projet local signé Olivier Markarian, celui porté par Mathieu Bodmer avec des investisseurs suisses, canadiens et chinois, et une troisième offre mystère, l’ASSE peut en théorie changer de mains dans les prochains mois. Mais selon le journal sportif, la tendance n’est pas à entrer en négociations exclusives avec l’un des trois repreneurs, et il serait même envisageable de repousser toutes les discussions pour une revente de l’ASSE. L’idée serait désormais d’attendre les prochains mois, avec notamment de bonnes nouvelles financières possibles comme la fin de contrat de nombreux cadres au mois de juin, et la création de la société commerciale de la LFP qui pourrait compenser les pertes financières du fiasco Médiapro. Coup de bluff ou réelle volonté d’attendre une offre plus haute, difficile à dire pour le moment, mais Saint-Etienne est encore très loin de se préparer à changer de mains.