Dimanche après-midi contre Nice, Saint-Etienne a obtenu un bon point. Mais la victoire tendait clairement les bras aux partenaires de Stéphan Ruffier, lesquels ont encaissé un but sur penalty dans les derniers instants de la partie. Un but que les dirigeants stéphanois ne digèrent pas en raison de la décision de la VAR, qui a validé le penalty obtenu par Allan Saint-Maximin. Pourtant, la faute de Kevin Monnet-Paquet était loin d’être évidente. D’où la colère froide du directeur général forézien Frédéric Paquet, qui commence sérieusement à s’agacer de cet arbitrage vidéo qu’il considère comme à deux vitesses.
« On commence à être passablement excédés parce que ça commence à se répéter. On a vécu une injustice contre Bordeaux où très clairement il n’y avait pas penalty et là on est aussi soumis à un penalty qui n’existe pas. La décision n’est pas juste et en plus elle n’est pas cohérente avec ce qui s’est passé lors du match Strasbourg-Caen. Sur la même situation, la VAR avait déjugé la décision de l’arbitre pour annuler le penalty. Et nous, sur la même situation, l’arbitre fait appel à la VAR et elle confirme le penalty. Il est vraiment important qu’il y ait une vraie homogénéité des décisions. La VAR est un excellent outil à condition qu’il soit utilisé correctement et que les arbitres fassent aussi leur travail, ça ne peut pas les empêcher d’être pertinents dans leurs décisions et aujourd’hui on estime que ce n’est pas le cas » a expliqué l’ancien dirigeant du LOSC, remonté comme une pendule. Et on peut le comprendre…