Jusqu'ici, seules les pelouses de Bastia, la pire de L1, Bordeaux, Montpellier et Toulouse avaient été victimes du pythium, un champignon qui transforme un terrain de football classique en champ de patates. Mais, cette satanée maladie aurait fait une nouvelle victime, la pelouse de Geoffroy-Guichard, laquelle devrait montrer les premiers signes de faiblesse dimanche lors de la réception du LOSC par l'AS Saint-Etienne.
Le pythium a apprécié les fortes chaleurs de l'été, l'arrosage automatique et l'absence d'une aération efficace. Et comme en plus ce champignon se propage facilement, l'herbe stéphanoise a fini par se retrouver envahie et d'autres stades seraient sous la menace d'un tel souci. Si certains jardiniers ont réussi à traiter le problème, d'autres se sont ratés car rien n'est simple. « Compte tenu des conditions météo et d'une attaque féroce, il a été résistant au traitement. Après, on passe au curatif. Il faut être très réactif. Ça se joue à une demi-journée près », confie, dans L’Equipe, Raymond Chapelon, responsable commission des pelouses au sein de la LFP et qui est lui-même ingénieur agronome.
Une prochaine réunion des clubs des L1 et L2 est prévue à Lyon afin d'évoquer ce gros souci, mais d'ici là seule la méthode forte, à savoir un changement pelouse, peut régler rapidement le cas du pythium. Toulouse l'a fait, et cela s'est payé au prix fort, à savoir 460.000 euros. Mais vendredi soir, cela a été remboursé en partie...