Ejecté par Claude Puel qui ne compte plus sur lui cette saison, Stéphane Ruffier n’a pas trouvé de nouveau point de chute, et reste donc dans l’effectif de l’AS Saint-Etienne pour sa dernière année de contrat.
Pas de quoi faire changer d’avis l’entraineur stéphanois, qui a déjà prévu que même en cas d’hécatombe, Ruffier n’aurait aucune chance de retrouver les cages de l’équipe première. Une situation tendue qui a alerté la LFP, qui s’est penchée notamment sur les sanctions à l’encontre de l’ancien portier international. Stéphane Ruffier a ainsi été débouté de ses demandes concernant la contestation des sanctions disciplinaires à son encontre. Mais la commission juridique a en revanche exigé la réintégration du gardien dans le groupe professionnel. Difficile d’obtempérer pour les Verts, qui expliquent que l’ancien monégasque n’a jamais été mis à l’écart.
« L’ASSE s’étonne néanmoins que la commission juridique puisse exiger la "réintégration" de Stéphane Ruffier alors que celui-ci n’a jamais été mis à l’écart . Le club entend réaffirmer que le joueur bénéficie, dans le strict respect des dispositions de la Charte du football professionnel, des mêmes conditions d’entraînement que l’ensemble de ses coéquipiers et qu'il peut participer à autant de séances, sinon plus, que les saisons précédentes. En conséquence, l’ASSE a décidé, sur ce point, de saisir la Commission nationale partiaire d’appel », a prévenu le club du Forez, pour qui cette exigence n’a pas lieu d’être. L'appel devrait donc permettre d'y voir plus clair, sachant qu'en tant que gardien de but, Ruffier peut se voir attribuer un entraineur spécifique, et se retrouver ainsi parfois hors du groupe sur certains entrainements, notamment les veilles de match.